Portrait d’acteur culturel #7

Pia De Witte, bénévole et ancienne présidente à La Penac de Marciac

Née à Paris il y a 43 ans et 237 jours. Elle fait ses débuts chez Annie Fratellini, puis à l’École Nationale de Cirque de Rosny-sous-Bois, concours d’entrée réussi le 2ème coup et formation pro puis la suite à L’École de Cirque de Bruxelles où elle a beaucoup donné et appris beaucoup. Au bout de 2 ans, une sorte de putsch injuste a eu lieu au niveau de la direction, c’est alors que sa promotion a décidé de continuer en Tunisie avec pour cadre de travail le Théâtre National de Tunis.1 an après, retour en France, dans le vignoble nantais, pour poursuivre la création du spectacle commencé en Nord-Afrique… Fin de l’aventure mais découverte du tango argentin.

Accessoiriste d’une clown américaine, assistante-équilibriste sur une tournée de 333 km en autonomie. Puis, une audition et hop, la voilà partie à Poitiers pour monter une équipe de création en vue d’un spectacle. Le directeur les projettent sur de l’animation d’ateliers en tous genres (en prison, IME, écoles publiques).

Fin 2001, elle rencontre le musicien de la Compagnie avec qui elle restera 19 ans. Ils quittent le Cirque et ils partent auditionner, par-ci, par-là… retour à Paris, ça y’est, la musique l’a happe, et met le cirque de côté, elle sera alors manageuse/tourneuse de son compagnon. Stage enrichissant et belles rencontres, elle monte sa boite, Pia Prod. En 2008, elle rejoint une équipe de 2 filles, où elle est chargée de production.

En parallèle, en 2009, ils disposent  d’un local à Marciac, sur la place névralgique, qui s’appelle La Peñac, un café-concert-tapas. Septembre 2010, la venue prochaine d’un enfant est le point de départ…

En décembre la voilà dans le Gers, investissant un ancien presbytère, ils ouvrent La Peñac et ils programment beaucoup d’artistes tout en proposant une cuisine créative et gourmet qui accompagne le concert. La Peñac devient café-concert associatif d’alternatives citoyennes fin 2017. D’autres activités naissent durant la semaine. Trouver la gouvernance juste qui fait le plus sens a été et est toujours, un vrai chemin. Une belle petite équipe engagée est née. La Peñac a mis du temps, mais elle a réussi à trouver sa place, à marquer sa singularité. Et elle s’est créée un réseau, une vraie toile, fédératrice de rencontres artistiques.