Portrait d’acteur culturel #53 – Annaël Boulanger
chargée d’administration et de production de l’association L’Air des Balkans

Annaël Boulanger est chargée d’administration et de production salariée depuis un an et demi de l’association L’Air des Balkans.
Elle a grandi dans le Gers et après une licence d’Agence de Développement Culturel en Milieu Rural à Rodez, elle a commencé à travailler dans le Gers où elle est finalement plus ou moins toujours restée. Ce qui l’attache à ce département, c’est sa ruralité et ses multitudes de projets originaux.
.
À 21 ans, tout juste diplômée, elle a commencé, un peu par hasard, à travailler pour des compagnies de Théâtre de Rue (la Cie Kiroul puis le collectif Random… puis encore la Cie Kiroul). D’abord en tant que chargée de diffusion, puis de production, puis de production et d’administration. Elle a ensuite pris le poste d’administratrice de la Petite Pierre à Jégun, qui dix ans plus tôt l’avait accueillie en tant que stagiaire puis bénévole les années suivantes.
Après 15 ans dans le secteur des arts de la rue, portée par la curiosité d’explorer de nouveaux univers artistiques et l’envie de se rapprocher de son territoire de vie, elle a rejoint en octobre 2023 l’équipe de l’association L’Air des Balkans, à Seissan, où ils sont trois salariés permanents.
L’actualité de l’association, c’est évidemment l’organisation du festival Welcome in Tziganie, qui aura lieu du 25 au 27 avril 2025 ! L’organisation, débutée en septembre, se resserre progressivement et chacun entame le décompte, impatient d’accueillir le public, qu’ils espèrent encore plus nombreux que l’an dernier, et les artistes venant des quatre coins d’Europe.
La singularité du festival réside dans sa spécificité musicale peu portée en France et l’ouverture sur le monde qu’elle représente. C’est aussi une organisation minutieuse portée par les 22 commissions de bénévoles qui sont sur le pont toute l’année et 300 bénévoles durant le week-end.
Affairée et enthousiaste pour préparer l’accueil des équipes artistiques, au cœur d’une logistique tentaculaire, elle se sent comme une petite fourmi.